Non, il ne s'agit pas des exploits des
athlètes féminines qui défendent les couleurs nationales, mais de
ces petites boules de plumes si familières de nos jardins. Elles
arrivent par vagues successives, en groupe pour se donner du courage,
et s'abattent sur les mangeoires jusqu'à ce qu'un bruit les fassent
déguerpir. Je veux parler de la mésange bleue.
Difficile de repérer les individus, on
a l'impression d'avoir affaire à une armée de clones. Et ce qui est
d'une extrême facilité pour 98% des autres espèces d'oiseaux, à
savoir différencier le mâle de la femelle, est un casse-tête chez
ce passereau : la nature a doté les deux sexes des mêmes couleurs,
celles de la femelle étant juste un peu moins accentuées.
La mésange bleue est un oiseau d'une
extrême vivacité, qui remue sans arrêt et avec elle, c'est
toujours un challenge de réussir de bons clichés.
Quant à son
chant, il est strident et prolongé : la mésange bleue zinzinule
(pas facile à prononcer mais c'est toujours bon à savoir pour épater les copains au Trivial Poursuite).
D'autres espèces fréquentent mon
jardin. J'aurai l'occasion de vous en parler...
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