Balades, carnets de voyages, coups de coeur...

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jeudi 29 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 09)

Couleurs marocaines


Si le Maroc fait partie de ces pays qui tiennent en permanence nos sens en éveil, deux d'entre eux sont particulièrement sollicités : la vue et l'odorat. Dans les souks notamment, les ruelles sont les victimes heureuses d'une débauche de couleurs et de parfums, pour le plus grand plaisir des promeneurs.

Ne pouvant évoquer concrètement les parfums dans ces pages, je me contenterai de vous offrir, en guise de bouquet final, ce feu d'artifice de couleurs.






samedi 24 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 08)

De Tétouan à Tanger


Après Chefchaouen, nous voilà dans l'extrême nord du Maroc. La traversée des collines du Rif nous mène à Tétouan dont la médina de style andalou est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Tétouan : rue de la médina

Tétouan : petits commerces dans la médina

Tétouan est une ville blanche, typique, construite dans un magnifique paysage de vergers. Le style architectural rappelle fortement l'influence exercée par les espagnols qui occupèrent la ville de 1859 à 1913.

Tétouan : la place du Méchouar

De Tétouan à Tanger, la route de la mer longe le détroit de Gibraltar jusqu'au cap Spartel qui marque la transition entre la Méditerranée et l'Océan Atlantique.

Tanger : le phare du Cap Spartel

mardi 20 novembre 2012

Diaporama

Samedi 17 novembre 2012,
au festival national de Triel-sur-Seine (78),
le diaporama
"Cotentin, terre sauvage",
que vous pouvez télécharger gratuitement sur mon site ICI (version PC ou Mac),
a obtenu le 1er Prix du Public.

Un grand merci à tous ceux qui ont apprécié ce montage
et qui, par leur vote, m'encouragent à persévérer.

Maroc, caractères et traditions (suite 07)

Chefchaouen
la ville bleue

Le coup de cœur de ce voyage,
c'est certainement à Chefchaouen que je l'ai eu.
Chefchaouen, la ville habillée de bleu et de blanc,
le bleu pour chasser les mauvais esprits
et le blanc pour se préserver de la chaleur.

Perchée à 600m d'altitude au pied des monts Kelaa et Meggou (la montagne des Cornes),dans la chaine du Rif,
Chefchaouen est une ville moyenne du nord-ouest marocain.
C'est une cité vivante, au charme authentique.

Son important patrimoine religieux
lui vaut le nom de El-Madina Es-Saliha (la ville sainte).

En 2010, l'UNESCO a inscrit Chefchaouen
sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité.






samedi 17 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 06)

Volubilis, ruines romaines

A une vingtaine de kilomètres de Meknès, tout près de l'agglomération de Moulay Idriss, les ruines romaines de Volubilis s'étendent sur la rive droite de l'oued Khoumane.
Les vestiges de temples, de thermes, de mosaïques et de riches demeures témoignent de l'importance prise par la ville lors de l'occupation romaine. La cité est un des éléments clés mis en place par les Romains pour la défense de la province.





mardi 13 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 05)

Fès


Ce passage à Fès fut pour moi un des moments forts de notre périple marocain. Vers l'âge de 11 ans, j'avais déjà eu l'occasion de fouler le sol fassi au cours de longues vacances en famille. Un voyage exceptionnel pour l'époque (c'était en 1954 !) dont j'ai toujours gardé des souvenirs précis. J'ai d'ailleurs immédiatement reconnu certains endroits qui n'avaient pour ainsi dire pas changé.

Fondée en 808, Fès est la plus ancienne des villes impériales du Maroc. C'est aussi l'un des centres politiques et religieux les plus dynamiques du Maroc.
La rivière des Perles divise la ville en deux : Fez el-Jedid (Fès la Nouvelle) sur la rive gauche, et Fez el-Bali (Fès l'Ancienne) sur la rive droite.
Cernée de vieilles murailles à créneaux où subsistent encore quelques grandes tours de couleur foncée, Fès a conservé dans toute sa pureté sa splendeur médiévale, et possède une extraordinaire richesse de monuments ainsi que d'immenses tanneries à ciel ouvert.

Medersa Attarine

Les tanneries

Façade du Palais Royal

Une des portes de la médina

La porte Boulejoud

samedi 10 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 04)

De Tineghir à Merzouga


Dépaysement assuré dans cette région du sud-est marocain qui ouvre les portes du Sahara. On y découvre des paysages sauvages aux teintes subtiles où la palette dorée des ocres de la terre et du sable font écho au bleu profond du ciel.

Tineghir est célèbre pour sa palmeraie et sa myriade de ksour et de kasbahs.




Au bord de l'erg Chebbi, les dunes de Merzouga sont les plus hautes du Maroc.


Le vent de sable, qui s'est levé dès notre arrivée, nous a contraint à annuler le bivouac prévu à Merzouga. Avec regret nous avons dû rebrousser chemin, non sans avoir eu le temps de faire quelques photos du crépuscule sur les dunes. J'aurais pourtant aimé rester plus longtemps sur ce site merveilleux, mais ce n'est que partie remise... Inch Allah ! dirait notre guide...


jeudi 8 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 03)

La kasbah Aït Ben Haddou


Situé dans la province de Ouarzazate, Aït Ben Haddou est un ksar inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce village accroché au flanc d'une colline, était un point de passage sur la route des caravanes reliant Marrakech au sud du Sahara.

Aït Ben Haddou se caractérise par ses bâtiments de terre regroupés à l'intérieur de murailles défensives, exemple de l'architecture traditionnelle du sud marocain.

Ce village a servi de cadre au tournage de nombreux films parmi lesquels Lawrence d'Arabie (1962), Gladiator (2000) et Alexandre (2004).






mardi 6 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 02)

Marrakech
les jardins Majorelle


C'est une oasis luxuriante au cœur de la ville, patiemment plantée, aménagée et mise en forme par le peintre Jacques Majorelle (1886-1962) de 1931 à 1961. 

« Ce jardin est une tâche terrible, écrit-il, à laquelle je me donne tout entier. Il me prendra mes dernières années et je tomberai épuisé, sous ses branches après lui avoir donné tout mon amour. »

Tombé en décrépitude après la mort de son créateur, le jardin est appelé à disparaître au profit d'un projet de complexe hôtelier. Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé le découvrent en 1966 au cours de leur premier séjour à Marrakech, et en font l'acquisition en 1980, le sauvant in extremis de la disparition. Ils y entreprennent d'importants travaux de restauration.
« Depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d'inspiration et j'ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques. » disait Yves Saint-Laurent.

Après la mort du célèbre couturier, Pierre Bergé a fait don de l'ensemble à la Fondation qui porte leurs deux noms, à Paris ; et, depuis 2010, la rue qui longe le jardin a pris, par décision royale, le nom de Rue Yves Saint-Laurent.





samedi 3 novembre 2012

Maroc, caractères et traditions (suite 01)

Marrakech

La réputation de cette cité n'est plus à faire. Depuis quelques années, elle est devenue l'une des destinations touristiques préférées des Européens et des Français en particulier. Il faut dire que « la Perle du Sud », comme on la surnomme, nichée au creux d'une immense palmeraie dans la plaine du Haouz, seconde des villes impériales en ancienneté, à tout pour séduire. Sa situation géographique, au pied des sommets du Haut Atlas, sa richesse architecturale, ses souks bigarrés et grouillants de vie, son authenticité, en font l'une des villes les plus attractives du royaume.

L'emblème de Marrakech est incontestablement la grande mosquée de la Koutoubia ou « Mosquée des Libraires », dont la salle de prière peut accueillir 20 000 fidèles et dont la flèche du minaret culmine à 77 mètres et domine toute la ville. La loi interdit d'ailleurs la construction d'édifices plus hauts que le minaret de la Koutoubia.


Autre endroit mythique de la grande cité berbère, la place Jemaa El-Fna, véritable poumon et centre névralgique où les charmeurs de serpents, les musiciens et acrobates, les porteurs d'eau en habits folkloriques et autres amuseurs de tous poils, se disputent la vedette auprès des touristes. Une pratique agaçante à signaler car elle finira par nuire à l'image de la fameuse place : il est impossible de pointer un appareil photo en direction de ce petit monde sans être obligé de glisser la pièce. Cette habitude est d'ailleurs générale dans tout le pays...


A l'écart du tohu-bohu de la ville, le parc de la Ménara, avec ses jardins, son oliveraie et son plan d'eau, est un havre de paix pour le promeneur. Le bassin est alimenté en eau grâce à un système hydraulique vieux de 700 ans, qui achemine l'eau depuis les montagnes environnantes. Il permet l'irrigation de l'oliveraie.


Bab Aguenaou est la plus majestueuse des portes de Marrakech ; elle s'ouvre sur la kasbah des Almohades.