Balades, carnets de voyages, coups de coeur...

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samedi 28 avril 2012

Balades en France

Le château royal d'Amboise

A l'aube de la Renaissance, la forteresse médiévale d'Amboise devint Résidence royale sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François Ier. Invités par les souverains, courtisans, écrivains et artistes français et européens y séjournent, à l'exemple de Léonard de Vinci, qui repose dans la chapelle du château.


Considéré comme le berceau de la Renaissance, le château d'Amboise est sans doute « le plus italien » des châteaux de la Loire : son histoire reste finalement attachée au nom de Léonard de Vinci qui passa les trois dernières années de sa vie au manoir du Clos Lucé (dans l'enceinte du château), du printemps 1516 au 2 mai 1519.



On raconte que Leonardo était un fin gourmet qui appréciait le bon vin.
La preuve, cette citation présente sur l'étiquette de Chianti ci-dessus, qui pourrait se traduire ainsi : " ... je crois que c'est un grand bonheur pour les hommes de naître là où l'on trouve des bons vins"

Ce sont peut-être les bons vins de Touraine qui ont attiré le génie italien à Amboise...


mercredi 25 avril 2012

Balades en France

Blois, ville d'art et d'histoire

Petite escapade de quelques jours sur les bords de Loire, dans une région d'art et d’histoire qui regorge de sites naturels et architecturaux d'une exceptionnelle richesse.
Il y a beaucoup, beaucoup de choses à voir mais, à cause d'une météo peu clémente, nous n'avons eu que le minimum. Il a fallu se glisser entre les averses, parfois violentes, et profiter de la moindre accalmie pour faire quelques photos.

Blois - Vue sur la Loire

Chef-lieu du département de Loir-et-Cher, Blois est une ville prestigieuse qui conserve de nombreuses traces de son Histoire. Adoptée comme Résidence royale par Louis XII, elle le restera pendant plus d'un siècle. La promenade dans la vieille ville est reposante... malgré les nombreux escaliers à grimper et les ruelles à gravir pour atteindre la cathédrale Saint-Louis et les jardins en terrasse de l'évêché qui offrent une vue imprenable sur la Loire.

Blois - Le château

Blois - La cathédrale St-Louis

Blois - Un pont sur la Loire


Très bientôt sur le site photo d'autres photos de la bonne ville de Blois.

mardi 17 avril 2012

Balade en Cotentin

Les châtelaines du marais

Hier après-midi, ma promenade photographique m'a conduit au Château de la Rivière, au cœur des marais du Cotentin.
Construit dans le haut Moyen-Age par un demi-frère de Guillaume le Conquérant, ce château a souffert des assauts du temps et... des bombardements de 1944. Il n'en reste que des ruines bouffées par le lierre, dans un bel écrin de verdure.


C'est le terminus d'une voie sans issue, étroite et sinueuse, qui s'enfonce dans le marais jusqu'aux gabions de chasse habilement camouflés au bord du marais. Au sortir d'un virage, les vestiges apparaissent tout à coup, coincés entre un canal somnolent et les méandres de la Vire. De loin, au premier regard, les ruines dessinent une vague silhouette de château écossais, et les dernières centaines à parcourir semblent nous conduire droit vers le mystère.


Ce qu'il reste du Château de la Rivière est colonisé par une compagnie de cigognes qui, depuis quelques années, y installent régulièrement leurs nids. Une véritable attraction pour une foule de curieux surpris de voir ce genre de volatiles dans la région. L'endroit possède un charme indéniable. A cette époque de l'année, les murs de vieilles pierres aux contours difformes, émergent des buissons d'épine en fleur comme une île flottante qui sortirait de l'écume. Sur le côté, le donjon mutilé se mire dans une petite pièce d'eau au bord de laquelle des chevaux se gavent d'herbe grasse.


Dans ce décor de dessin hugolien où l'ombre et la lumière jouent à se disputer l'espace, le ballet des cigognes est incessant. Entre deux ébats amoureux, les conjoints s'activent autour de la finition des nids. La ponte semble imminente...


A en croire un cultivateur rencontré sur le site, les cigognes ont chassé les hérons, qui étaient nombreux dans cette partie des marais. Ainsi va la vie animale... le droit du premier occupant n'existe pas...

samedi 14 avril 2012

Nature

Le verdier d'Europe

Il est vorace, le verdier ! Vorace et belliqueux !
Commun en campagne, c'est aussi un hôte attitré des jardins, toujours en quête de fruits et de graines de tournesol dont il est particulièrement friand.
Le verdier est un oiseau vigoureux qui a le complexe des plates-bandes. Quand il s'est approprié un territoire (le coin des mangeoires dans le jardin par exemple), les intrus sont vite repérés et reconduits aux frontières manu militari. Au bord des mangeoires, il tolère ses congénères, à condition qu'ils ne soient pas trop pressants.
Le spécimen ci-dessous est un beau mâle, aux nuances de jaune et vert bien marquées, qui ne devrait pas avoir de difficulté à trouver une compagne sensible à ses parades printanières.

mercredi 11 avril 2012

Jacques Prévert

Quand il est mort le poète...

Le 11 avril 1977, un doux rêveur nous quittait,
un poète amoureux des mots, des images et des sentiments,
ennemi des convenances,
qui avait choisi de vivre son crépuscule dans un petit havre de paix du nord-Cotentin,
à Omonville-la-Petite, face à la mer.
Jacques Prévert était tombé sous le charme de cette région de la Hague
qu'il appelait son "coin de paradis".

Poète, scénariste, dialoguiste, Prévert a laissé une œuvre immense.
Ses poèmes courent sur toutes les lèvres ;
repris en chansons, ils trottent dans toutes les têtes, sans que l'on sache qu'il en est l'auteur ;
les films auxquels il a collaboré (Quai des brumes, Les Visiteurs du soir, Drôle de drame, Les Enfants du paradis, entre autres…)
sont restés des références.

Toute une époque...

La maison de Jacques à Omonville-la-Petite



Difficile de faire un choix pour marquer ce jour anniversaire, mais aujourd'hui, si je devais ne retenir que deux textes, ce serait ces deux-là


POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU
 Peindre d’abord une cage
, avec une porte ouverte,

Peindre ensuite
 quelque chose de joli,
 quelque chose de simple,
Quelque chose de beau
, quelque chose d’utile pour l’oiseau
.
Placer ensuite la toile contre un arbre,

Dans un jardin
 dans un bois
 ou dans une forêt,
Se cacher derrière l’arbre sans rien dire 
sans bouger…


Parfois l’oiseau arrive vite

Mais il pourrait aussi mettre de longues années
 avant de se décider

Ne pas se décourager, attendre,

Attendre s’il le faut pendant des années,

La vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau

N’ayant aucun rapport avec la réussite du tableau.


Quand l’oiseau arrive,
 s’il arrive
, observer le plus profond silence,

Attendre que l’oiseau entre dans la cage

Et quand il est entré, 
fermer doucement la porte avec un pinceau

Puis effacer un à un tous les barreaux

En ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau


Faire ensuite le portrait de l’arbre

En choisissant la plus belle de ses branches 
pour l’oiseau

Peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
,
La poussière du soleil
 et les bruits des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été

Et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter

Si l’oiseau ne chante pas, 
c’est mauvais signe
,
Signe que le tableau est mauvais

Mais s’il chante c’est bon signe

Signe que vous pouvez signer

Alors vous arrachez tout doucement 
une des plumes de l’oiseau

Et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

LES FEUILLES MORTES


Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,

Des jours heureux quand nous étions amis,

Dans ce temps là, la vie était plus belle,

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Tu vois je n'ai pas oublié.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Les souvenirs et les regrets aussi,

Et le vent du nord les emporte,

Dans la nuit froide de l'oubli.

Tu vois, je n'ai pas oublié,

La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Nous vivions, tous les deux ensemble,

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Et la vie sépare ceux qui s'aiment,

Tout doucement, sans faire de bruit.

Et la mer efface sur le sable,

Les pas des amants désunis.

Nous vivions, tous les deux ensemble,

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Et la vie sépare ceux qui s'aiment,

Tout doucement, sans faire de bruit.

Et la mer efface sur le sable,

Les pas des amants désunis...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Les souvenirs et les regrets aussi

Mais mon amour silencieux et fidèle

Sourit toujours et remercie la vie

Je t'aimais tant, tu étais si jolie,

Comment veux-tu que je t'oublie ?

En ce temps-là, la vie était plus belle

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui

Tu étais ma plus douce amie

Mais je n'ai que faire des regrets

Et la chanson que tu chantais

Toujours, toujours je l'entendrai !

lundi 9 avril 2012

Juste quelques petites gouttes !

La pluie, ça inspire aussi...



Non non, ce n'est pas ma période rose
(en ces temps de campagne électorale, cela pourrait prêter à confusion...)

J'ai juste trouvé que la bruyère était un excellent support pour mettre en valeur quelques gouttes, puisque cette nouvelle semaine a choisi de démarrer sous la pluie. Positivons et essayons toujours de considérer le bon côté des choses...

Pour voir les autres photos de cette série, cliquer ici

vendredi 6 avril 2012

Le pinson des arbres (suite)

Après Madame... voici Monsieur !

Je ne pouvais pas parler de la femelle Pinson des arbres sans consacrer un petit espace au mâle de l'espèce qui, à cette époque printanière, s'est paré de ses plus belles couleurs pour séduire celle qui devra partager son nid et élever avec lui les couvées de l'année.

Le pinson mâle est majestueux, son port altier en impose.
Le vol est sûr, rapide, direct.
Assurément, c'est un oiseau qui a du caractère
et que la présence de l'homme n'effraie pas.

mercredi 4 avril 2012

Le pinson des arbres

La belle invitée

Hier matin, elle s'est engouffrée dans la véranda par une fenêtre ouverte, et a pris le temps de visiter les lieux avant de reprendre les airs. Elle, c'est une belle femelle Pinson des arbres, à la fois surprise de se retrouver dans un espace inconnu et curieuse de découvrir de nouveaux perchoirs, le rebord d'une table, une étagère, un accoudoir de fauteuil... Elle a tout testé, sautillant de place en place, puis elle a pris le large dans un grand battement d'ailes.
Les pinsons ont régulièrement fréquenté le jardin tout l'hiver, en compagnie des chardonnerets, des rouges-gorges et des mésanges...

lundi 2 avril 2012

Nature

Perles d'eau

Les nuits sont encore fraiches. En ce moment, la campagne normande se réveille les pieds dans la rosée et ce matin, les endroits abrités ont eu droit à une petite couche de givre. La nature a ses sautes d'humeur...

Pour le photographe, la rosée matinale est une aubaine qui offre toujours des occasions d'images originales


particulièrement lorsque, dans les premiers rayons du soleil, les fleurs du jardin se reflètent dans les chapelets de gouttes.