Balades, carnets de voyages, coups de coeur...

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lundi 22 novembre 2010

Retour au bercail

22 novembre 2010. Retour au bercail après quatre semaines de détente et de dépaysement. L'Inde, encore une fois, et le Népal, pour la première fois, nous ont livré leurs charmes. Deux pays attachants où les gens ont un sens rare de l'accueil, de l'hospitalité et de la tolérance. Nous avons fait des rencontres inoubliables, vu des paysages de rêve, et bien sûr, nous avons largement profité de nos enfants et petits-enfants qui sont encore là-bas pour quelque temps.
Nos carnets de voyages sont pleins d'anecdotes et de clichés où se mêlent l'exotique et l'insolite. Nous avons trouvé, dans certaines villes et villages, des conditions de vie qui nous aident à prendre du recul et à relativiser bien des situations vécues comme « difficiles » dans notre quotidien d'Occidentaux. On rentre toujours un peu transformés de ce genre de voyages ...

Pour illustrer ce billet, voici un bouquet de visages d'enfants d'Inde et du Népal :


dimanche 21 novembre 2010

Inde 2010 - Repas chez l'habitant

17-11-2010 – Biryani au menu. Lors de notre récent séjour en Inde, un ami indien nous a invités à manger chez lui à l’occasion de l’Aïd. En Hindi, cette fête du calendrier religieux musulman s’appelle Bakri-id. C’est une journée de partage et de réconciliation qui commémore le jour où Ibrahim a voulu sacrifier son fils Ismaël en signe d'obéissance à Dieu, ce dernier envoyant au dernier moment un mouton en offrande pour remplacer l'enfant. A l'occasion de l'Aïd, les familles musulmanes sacrifient un mouton dont une bonne partie est distribuée à la famille et aux plus démunis.


Notre ami, Ameen, habite une petite maison dans un faubourg pauvre de Bangalore, qu’il occupe avec sa femme, ses deux enfants et ses parents. Cette invitation fut pour nous un excellent moment, tant humain que culinaire. Au menu : biryani au mouton, poisson frit et douceurs indiennes à base de carotte, à déguster sans modération.
Pour l’occasion nos hôtes avaient mis les petits plats dans les grands : table de fortune dressée dans la pièce principale (exceptionnel !) et nous avons même mangé avec des couverts !!
Encore une fois, nous avons apprécié l’hospitalité et la simplicité chaleureuse de l’Inde profonde et authentique. Merci Ameen.


jeudi 18 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 7

7 novembre 2010 - Pattan. Toutes les bonnes choses ont une fin ! Nous regagnons Katmandou dans un petit coucou de la compagnie aérienne locale Yéti Airlines, la bien nommée. Une petite demi-heure pour couvrir les quelques 250 km qui séparent Pokhara de la capitale, là où nous avions mis près de 8 heures à l'aller, par la route. Pour la petite histoire, nous avons quand même décollé avec 2 heures de retard parce qu'un avion, en panne sur l'unique piste du petit aéroport de Pokhara, bloquait tout mouvement de départ et d'arrivée.
Notre avion survole la chaîne himalayenne et nous admirons encore une fois les pics enneigés au-dessus des nuages.

A l'arrivée, nous filons sans transition à Pattan, localité historique qui jouxte Katmandou et que nous ne voulons manquer sous aucun prétexte. Il nous suffit de passer la Bagmati River pour être à destination.Pattan est une ville pittoresque, très fréquentée par les touristes qui ne savent plus où donner de l'objectif. Elle est également connue sous le nom de Lalitpur, ce qui signifie "Ville de beauté".



mardi 16 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 6

6 et 7 novembre 2010 - Pokhara. Toujours plus à l'ouest, nous poussons jusqu'à Pokhara, ultime étape de nos déplacements routiers.
Il règne à Pokhara une ambiance sympathique de ville étape pour les amateurs de trekking. De nombreux touristes étrangers, principalement européens (et parmi eux beaucoup de Français) explorent les magasins de souvenirs où le marchandage est de rigueur.
La ville s'étire au bord d'un lac immense, le lac Phewa, que nous avons traversé sur une barque typique du pays, longue et effilée.

Pour illustrer ce billet, un lever de soleil sur l'Annapurna et le lac Phewa au petit jour :


samedi 13 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 5

4 et 5 novembre 2010 - Gurung Villages. Nous quittons Bandipur en début d'après-midi et poursuivons notre route vers des contrées inconnues. Aujourd'hui, nous partons à la rencontre des Gurung, une ethnie montagnarde originaire du Tibet et de Birmanie, qui vit pratiquement en autarcie dans plusieurs villages éparpillés sur un vaste territoire. Nous avons voulu vivre cette expérience unique, au contact direct de la population et partagerons le quotidien des Gurung pendant deux jours et deux nuits dans le village de Tanchok.

Notre véhicule nous débarque à Lumle. De là nous avons encore deux heures de marche sur les pentes rocailleuses avant d'atteindre notre destination. Tout ce qui arrive dans les villages Gurung (denrées, matériaux et équipements divers) est acheminé par ces sentiers, à dos d'hommes, de femmes et d'enfants, dans des paniers d'osier tressé. Sur notre route, le village de Chandrakot nous donne une idée de la simplicité des conditions de vie dans la région.



A Tanchok nous nous installons chez Ganesh et son épouse qui proposent gîte et couvert aux voyageurs de passage. Les Gurung sont accueillants. Pendant deux jours, nous allons vivre au rythme du village, couchés à l'heure des poules et levés au chant du coq, dès les premières lueurs du jour.


vendredi 12 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 4

2 novembre 2010 - Bandipur. Le rocher de Bandipur occupe dans le paysage une situation privilégiée. Non seulement il surplombe une immense et verte vallée mais il fait face aux sommets himalayens des Annapurna. Je dis bien des Annapurna puisque ce sommet (le 10e plus haut du monde avec ses 8 091 m) comprend plusieurs sommets secondaires qui s'étagent tous de 7 000 à près de 8 000 m :
Annapurna II : 7 937 mètres
Annapurna III : 7 555 mètres
Annapurna IV : 7 525 mètres
Gangapurna : 7 455 mètres
Annapurna sud : 7 219 mètres.

Levés aux aurores, nous sommes aux premières loges pour voir le soleil se lever sur une mer de nuages avec les sommets enneigés en toile de fond.Nous avons également la chance de pouvoir visiter l'école du village. Superbe moment de connivence avec des enfants souriants et visiblement heureux de notre intrusion dans leur quotidien.


Impressions népalaises - Chapitre 3

1er novembre 2010 – Direction Bandipur. Ce matin, nous mettons le cap sur l'ouest, direction Bandipur, pas fâchés de quitter la pollution de la capitale. Entre l'état de la route, parfois franchement catastrophique, la prudence extrême de notre chauffeur, et un arrêt buffet d'une heure, nous mettons allègrement 6 heures pour couvrir les 150 km du jour.
La route se fraye un chemin étroit et difficile, passant indifféremment des pentes escarpées de la montagne au fond de la vallée, le long de la rivière Seti. Des files incessantes de camions surchargés se croisent dans les ornières et la poussière. La progression est pénible mais les paysages sont magnifiques : rizières en terrasses, villages perdus dans la verdure, rivière tumultueuse fréquentée par les amateurs de rafting.
Bandipur est une petite ville bien calme, où nous ferons une courte cure de repos avant de gravir la montagne pour rejoindre le territoire des Gurung.




mercredi 10 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 2

31 octobre 2010, Bhaktapur – Située à 12 km au sud-est de la capitale népalaise, Bhaktapur est un des joyaux de la vallée de Katmandou qui occupera une place de choix dans mes carnets de voyages. Pour accéder au centre historique, les étrangers doivent s'acquitter d'un droit d'entrée de 750 roupies (environ 8€) mais la visite les vaut largement.

C'est une paisible cité médiévale aux maisons de briques rouges ornées de balcons en bois sculpté, et aux rues pavées de briques. On peut y admirer de nombreux édifices dont le Nyatopola Temple, le plus haut temple du Népal (30 m de haut) et le Bhairabnath Temple.


mardi 9 novembre 2010

Impressions népalaises - Chapitre 1

30 octobre 2010, Katmandou - Après une escale de quelques jours à Bangalore, notre port d'attache dans le sud de l'Inde, nous avons pris la direction du Népal pour un trip de 8 jours qui s'est achevé hier.

Nous avons regagné Bangalore, la nuit dernière, après une journée éprouvante que nous devrons vite oublier. Nous retiendrons simplement que la ponctualité n'est pas le point fort des transports aériens népalais et indiens, loin s'en faut. Des retards inexpliqués et leurs répercutions en chaîne sur nos correspondances, ratées elles aussi. Et toujours, dans les discussions interminables pour obtenir des places sur un autre vol, cet art local de la dialectique qui affirme avec aplomb et sourires à l'appui que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Bref, des péripéties qui mettent finalement du piment dans le voyage ! Si le trajet Katmandou-Bangalore via Delhi fut un véritable parcours du combattant, il n'a tout de même pas réussi à ternir le plaisir que nous avons eu à découvrir ce merveilleux pays.

A l'aller, entre Delhi et Katmandou, notre avion a longé une partie de la chaîne de l’Himalaya. Un spectacle hors du commun, grandiose, qui laisse augurer de ce que nous allons vivre par la suite dans la région de Pokhara avec l’Annapurna en point de mire.Autant le dire sans détour, Katmandou nous a déçus, peut-être parce que nous attendions trop de cette ville mythique. Ce n’est pas ici qu’il faut venir prendre un bol d’air pur ! Située dans une cuvette, la capitale du Népal est victime d’une circulation anarchique. Ici pas de rickshaws, comme en Inde, mais des milliers de motos et de voitures. La poussière et les gaz d’échappement ont installé sur la ville une chape irrespirable qui fait de Katmandou la ville la plus polluée que je connaisse. A cela s'ajoute le désordre de la rue. Dans les quartiers que nous avons traversés, les amoncellements de détritus, les dépôts de caillasses abandonnés, les résidus de chantiers font partie du paysage.

Pour avoir une petite idée de l'atmosphère de Katmandou :
Nous n'y sommes donc pas restés longtemps, juste le temps de visiter quelques sites prestigieux comme le Swayambunath Stupa, également appelé Monkeys Temple, un lieu saint bouddiste perché sur une colline surplombant Katmandou, et le Bodnath, le plus grand édifice religieux du pays (d'après notre guide).

D'autres photos du Népal seront bientôt en ligne sur Bermary-Loisirs.fr


samedi 23 octobre 2010

Balade en pays cévenol

Quand on parcourt les Cévennes, on tombe vite sous le charme de la beauté sauvage de ces paysages de moyenne altitude, gravés dans le calcaire ou le granit, noyés dans une végétation contrastée et vivante où cohabitent les espèces et les essences les plus diverses.

Biodiversité et harmonie des tons, silence majestueux des grands espaces ponctué par le chant des cigales invisibles où par la musique de l'eau fraîche qui coule dans les ravines, le pays cévenol, en été au moins, est le paradis des randonneurs. Un refuge pour voyageurs tranquilles, assoiffés de nature et de découvertes et amateurs de saveurs du terroir (les Cévennes sont le pays des châtaignes et du pélardon, mais aussi des confitures, du miel et de la charcuterie artisanale).


Du nord au sud, les petits villages sont accrochés à la roche, comme des sentinelles du temps qui passe. La plupart d'entre eux ont gardé leur authenticité ou ont évolué, à l'image de Castillon du Gard, dans un style parfaitement compatible avec la rusticité du pays. Les ruelles y sont étroites, bordées de maisons de pierre. On y avance à pas feutrés pour ne pas troubler la quiétude ambiante.


Le pays est parcouru de drailles (chemins de transhumance) et de sentiers qui sont une invitation permanente à la randonnée. La plupart des boucles, de 2 ou 3 kilomètres, se font facilement. Mais les plus courageux attaqueront le chemin des 4000 marches, qui part de Valleraugues (plus précisément du parvis de l'église) et s'élance vers l'Observatoire du Mont Aigoual, perché à 1567 m : 11 km de distance pour un dénivelé de plus de 1200 m, à travers les châtaigneraies, les étendues de genêts et les forêts de hêtres. Un parcours difficile qu'il vaut mieux préparer.

Alors, envie de vacances « Nature » ? Envie de vous ressourcer, loin de l'agitation des centres de concentration touristique ? Ne cherchez plus, c'est dans les Cévennes qu'il vous faut aller. Pour notre part c'est promis, nous y retournerons, nous avons encore de jolies découvertes à y faire.



Cliquer ici pour voir d'autres photos des Cévennes

mercredi 6 octobre 2010

Le Pont du Gard : un travail de Romains !


Eh bien voilà, nous avons regagné nos pénates après une escapade méridionale d'une quinzaine de jours dans le Var et le Gard. Au programme de ces deux semaines de coupure, retrouvailles familiales et rencontres nouvelles d'amis connus sur le net.

En pays d'Uzèges, tout près de Remoulins, dans le département du Gard, la rivière du même nom s'étire paresseusement dans un paysage magnifié par l'esthétique de ruines antiques monumentales, celles du Pont du Gard, un édifice colossal comme seuls les bâtisseurs ancestraux savaient en construire.
Erigé pas les Romains en l'an 50 de notre ère, ce pont est l'ouvrage le plus imposant d'un aqueduc en pierres de taille de plus de 50 kilomètres de long, qui conduisait les eaux captées aux sources d'Eure, à Uzès, vers la ville de Nîmes.
Nîmes, grande cité des Gaules, était devenue colonie romaine en l'an 45 Av.JC. Outre les besoins en eau, considérables pour l'époque puisque la cité comptait quelque 20 000 habitants, un prestigieux programme urbain de création de fontaines, de thermes, de réseaux d'égouts, de jardins et monuments justifiait la construction de cet aqueduc.
Chef-d'oeuvre du génie civil romain, le Pont du Gard fut, au Moyen-Age, un modèle de référence absolu pour les architectes des églises romanes et des ponts de la région qui se sont inspirés de la forme de ses arches.
L'aqueduc en quelques chiffres :
- altitude NGF (Nivellement général de la France) départ : 71,25 m
- altitude NGF arrivée : 58,95 m
- dénivellation générale : 12,27 m soit 25 cm/km
- dimensions des canalisations : largeur 1,20 m - hauteur moyenne 1,80 m
- longueur totale : 50 010 m

Le pont en quelques chiffres :
- longueur totale : 360 m à l'origine ; 275 m aujourd'hui (12 arches ont été détruites au Moyen-Age)
- hauteur sur le Gard : 48,77 m
- volume total de pierres : 21 000 m3
- masse totale : 50 400 tonnes
… et si l'on vous dit " 6-11-47 ", il ne s'agit pas de la date de naissance de l'architecte (d'ailleurs le nom de celui-ci est inconnu), mais du nombre des arches disposées sur trois étages, de la base vers le sommet.


Cliquer ici pour voir d'autres photos du Pont du Gard


lundi 30 août 2010

Encore une espèce en voie de disparition : le lucane cerf-volant

Un excellent article, paru dans le n°34 de la non moins excellente revue photographique « Image & Nature » (publicité gratuite, mais pourquoi pas … « Image & Nature » est l'un de mes magazines photo préférés) revient à juste titre sur les menaces qui pèsent sur l'avenir du plus gros et du plus spectaculaire coléoptère de France : le lucane cerf-volant.
Cet article, richement illustré et parfaitement documenté, me rappelle que j'ai eu l'occasion d'en photographier cet été dans mon jardin : monsieur, avec ses antennes en râtelier et ses puissantes mandibules ; et madame, légèrement plus petite, dont les pinces ne sont pas aussi impressionnantes que celles du mâle, mais plus acérées et certainement plus efficaces.



vendredi 13 août 2010

Attention, poids lourds !



Parler des embarras de la circulation lorsqu'on évoque la vie trépidante dans les grandes villes de l'Inde est un doux euphémisme !
Prise d'assaut par les vélos surchargés, les rickshaws pétaradants, les charrettes bringuebalantes, les motos et les scooters de plus en plus nombreux, les automobiles et les camions, la rue est un enfer. Ah, j'allais oublier les vaches qui se promènent sans complexes au milieu de tout ça, dans une indifférence bovine et avec la bénédiction de tout un peuple. Un enfer de poussière, de bruit, et d'entorses permanentes au code de la route, mais un enfer sympathique. Pour vous en donner une idée, je vous invite à regarder 34 secondes de vidéo, ici !

La rue est un spectacle permanent, qui peut se transformer en véritable numéro de cirque lorsqu'un éléphant entre dans la danse et fait son show. Il n'est pas rare d'en croiser en pleine ville, surtout dans les provinces du nord.


Lorsque c'est le cas, le visiteur étranger s'attend à quelques dégâts, chocs inévitables, froissements de tôles, vélos renversés ou autres petites choses de ce genre. Eh bien non ! Le pachiderme est un animal délicat, qui obéit à son cornac au doigt et à l'oeil et qui s'ouvre le passage en douceur, avec une lenteur majestueuse, sous le regard amusé des autochtones et l'oeil médusé des étrangers.


... Juste un de ces petits détails de la vie quotidienne qui font de l'Inde un pays fascinant ...

mercredi 4 août 2010

Amphawa : le marché flottant

En Thaïlande, les marchés flottants ne sont plus ce qu'ils étaient.

Dans sa course effrénée vers la modernité, le pays tourne le dos à ses traditions et perd ainsi un peu de son identité. Le grand marché flottant de Bangkok, le plus animé du pays, n'existe plus depuis les années 1960, progressivement éliminé par la construction de routes et l'installation des marchands dans les centres commerciaux modernes. Et cela au grand dam des touristes étrangers, toujours très friands de ce genre d'animation. Aujourd'hui, pour répondre à l'exigence touristique, les tour-operators vont jusqu'à louer les services de "figurants" afin qu'ils proposent chaque matin à la vente quelques produits locaux en sillonnant en barques les khlongs qui bordent la rivière Chao Praya, donnant aux visiteurs l'illusion de la réalité.


Quelques rares marchés flottants, dans la région de Bangkok, ont heureusement conservé une certaine authenticité. Celui de la petite localité d'Amphawa est de ceux-là. Des dizaines et des dizaines de barques, qui semblent avoir leur emplacement réservé, et peut-être même leur clientèle attitrée, s'entassent côte à côte le long d'un interminable chenal, chargées à ras bord de fruits, de légumes ou de poissons. Certaines sont même de véritables petits restaurants, aménagées en cuisines ambulantes avec un sens rare de l'occupation de l'espace.

De là, à grand renfort de cris et de sourires, les marchands proposent leurs produits aux badauds amassés sur les quais. Si la chaleur étouffante ne freinait pas son appétit, le visiteur pourrait passer la journée à goûter aux spécialités culinaires du pays (qui sont nombreuses et délicieuses, croyez-en ma gourmandise !) et se rassasier pour quelques baths. Pour qui aime la cuisine asiatique, la Thaïlande est un vrai paradis. Il faut savoir qu'on peut quasiment y passer un mois sans commander deux fois le même plat. Encore peu connu des touristes étrangers, le marché flottant d'Amphawa est surtout fréquenté par les habitants de la capitale et de la région proche. Difficile de se frayer un passage tant la foule est dense ! mais quel plaisir d'assister à l'activité de la fourmilière qui ne faiblit à aucun moment de la journée, entretenue par cette habitude qu'ont les Thaïlandais de manger peu mais souvent.

vendredi 23 juillet 2010

Curieuse panorpe !

On la croirait sortie d'un autre âge avec ses mandibules démesurées. La panorpe, encore appelée mouche scorpion, est un insecte plutôt commun de nos campagnes, reconnaissable à sa tête emmanchée d'une espèce de rostre et à ses longues ailes transparentes tachetées de brun noir. Le mâle se distingue de la femelle par un abdomen prolongé d'un dard recourbé, bulbeux à la base, d'où le nom populaire de "mouche scorpion" (mais la panorpe ne pique pas).
Cet insecte n'a cependant rien à voir avec une mouche. Il fait partie de l'ordre des mécoptères. On le rencontre souvent dans les hautes herbes, à la belle saison, perché au sommet d'une tige, à la manière du tipule.


Ni mouche, ni scorpion, mais une vraie curiosité de la nature !

samedi 10 juillet 2010

L'album aux souvenirs : le Taj Mahal


En Inde, palais et forteresses ne manquent pas, rappelant les heures fastueuses du temps des Maharadjas (faste, hélas, pas pour tout le monde ...).
Nombre de ces palais sont devenus des palaces pour touristes fortunés, mais la plupart tombent en décrépitude, faute de moyens pour leur entretien. D'autres encore sont ouverts aux visites et témoignent de la splendeur architecturale d'une époque où l'on ne se refusait rien.
Parmi eux, le Taj Mahal, à Agra, dans la province du Rajasthan...On n'y échappe pas ... Inévitable ! Incontournable ! Vu et revu ! ... mais quelle merveille !
Un chef-d'œuvre de symétrie et de proportions, tout en marbre blanc et en pierres rares ciselées à la main, un mausolée offert, au XVIIe siècle, par l'empereur Shah Jahan à son épouse Mumtaz Mahal, morte en lui donnant son quatorzième enfant ...


Lorsque, le 11 octobre 2009 nous avons pénétré dans l'enceinte du palais, nous sommes restés sans voix. Instant magique ! Dans une oasis de calme et de sérénité, le Taj Mahal offrait ses façades et ses coupoles blanches aux premiers rayons du soleil. Nous avions pris la précaution de nous lever tôt pour éviter la grande foule et nous préserver des grosses chaleurs de la journée. Mais nous n'étions pas les seuls ... Symbole du pouvoir moghol en Inde, ce jardin-mausolée attire par milliers les visiteurs du monde entier, mais la majesté des lieux impose le respect et c'est quasiment dans un silence de cathédrale que s'effectue la visite. Assurément un des plus beaux monuments au monde !

mercredi 7 juillet 2010

Les images du jour : le bourdon




Elle est pas belle la vie ?

lundi 5 juillet 2010

Des demoiselles, en veux-tu en voilà !

En ce moment, libellules et agrions s'en donnent à coeur joie aux abords des plans d'eau, là où poussent l'acore, la massette et le jonc. Elégantes et légères, ces demoiselles de la nature peuvent virevolter comme des danseuses infatigables, ou passer de longs moments dans une immobilité parfaite, comme plantées sur une tige, mais toujours attentives au moindre frémissement de terrain.


Pour le photographe, ces libellules sont encore un don de la nature. Il en existe de nombreuses variétés, du rouge sang au bleu vif, en passant par les ocres et les verts fluo. Il faut bien repérer les endroits fréquentés et savoir se montrer patient ...

Attention, comme les scarabées et les papillons, libellules et agrions sont en péril et doivent être protégés. A cause de l'assèchement des zones humides, de nombreuses espèces sont menacées et certaines sont proches de l'extinction.

samedi 3 juillet 2010

Variations sur la marguerite des champs

La marguerite, une des fleurs les plus courantes de nos prairies, peut donner lieu à des clichés intéressants. Au lever du soleil, dans la rosée du petit matin, au crépuscule ou encore juste après la pluie, les choses les plus banales prennent une autre dimension. A vos APN !