Balades, carnets de voyages, coups de coeur...

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mercredi 30 juin 2010

La cathédrale de Coutances (50)

Le week-end dernier, nous sommes allés nous promener à Coutances. Nous aimons bien cette ville fleurie et accueillante qui allie le calme et le charme de ces petites localités de province où il fait bon vivre. La cathédrale, les églises Saint-Pierre et Saint-Nicolas, le jardin des plantes, l’hôtel-Dieu, les quartiers de la Reconstruction, le Parc-l’Evêque, les hôtels particuliers de l’époque classique sont autant de sites qui ont valu à la cité, antique Cosedia, le label "Ville d’art et d’histoire".
Repère familier dans le paysage du Centre-Manche, la cathédrale Notre-Dame est un chef-d'oeuvre de l'art gothique et l'un des plus beaux fleurons du patrimoine architectural religieux bas-normand. Erigée sur une ancienne église romane, dont il subsiste quelques vestiges derrière de nombreux murs, sa construction fut lancée vers 1210 par l'Evêque Hugues de Morville et dura jusqu'à 1274.

Exceptés quelques dégâts subis pendant la Révolution (statues enlevées ou mutilées), l'édifice n'a guère changé d'aspect depuis le XIIIe siècle. Il est à signaler que les bombardements de 1944 l'ont, en grande partie, épargnée. Solidement planté au milieu des ruines, l'édifice a seulement été touché au portail sud et sur les toitures.


Visibles de plusieurs kilomètres à la ronde, ses deux flèches culminent à 77m et la Tour lanterne à 58m.

Pour en savoir plus, on peut se référer au site des Amis de la Cathédrale.

vendredi 25 juin 2010

Udaïpur, le lac Pichola


Les Indiens disent volontiers de lui que c'est le lac le plus romantique du monde. Peut-être... mais lorsqu'il a de l'eau, ce qui n'est pas le cas en ce moment. Eh oui, à l'heure où je publie ces lignes, le lac Pichola, le plus important des trois lacs qui baignent la ville d'Udaïpur, dans le Rajasthan (Inde du nord), est à sec (voir ici ce que cela donnait en 2005) !
Ce n'est pas la première fois que cela arrive mais à chaque fois c'est une énorme surprise de voir le lac privé de son élément essentiel. Autant les pleines eaux magnifient la ville et ses palais construits sur les rives et au beau milieu de l'eau, autant le spectacle offert par la sécheresse est une grande désolation. Le terrain est une immense cuvette vide livrée aux jeux des enfants et aux vaches en quête d'une herbe rare. Au chômage technique, les bateliers attendent des jours meilleurs et regardent les touristes les plus courageux tenter de se rendre à pied au Lake Palace.Nous avons eu la chance, en octobre 2009, de faire la traversée sur un de ces bateaux qui assurent les navettes vers les différents palais. De jour comme de nuit, le spectacle est grandiose, que ce soit dans les images du somptueux Lake Palace, tout en marbre blanc, qui semble flotter sur l'eau, ou dans celles des lavandières laborieuses et des enfants qui se baignent en chahutant dans les reflets dorés du City Palace.

lundi 21 juin 2010

Le Pont de la Roque


Entre Coutances et Montmartin-sur-Mer, dans le havre de Regnéville-sur-Mer, côte ouest du Cotentin, les restes du Pont de la Roque donnent un trait de vigueur au paysage tranquille des pâturages de moutons de pré-salé. Depuis 1852, et jusqu'au 28 juillet 1944, les onze arches de l'imposant ouvrage de pierre enjambaient fièrement la petite rivière côtière de la Sienne. Seules huit d'entre elles subsistent aujourd'hui, de part et d'autre de la plaie béante ouverte par les bombardements des Alliés pour couper le repli des soldats allemands vers Granville et Avranches.
Le pont détruit a été remplacé en 1967 par un ouvrage plus moderne situé quelques dizaines de mètres en amont. De 1944 à 1967, la traversée de la Sienne s'est faite sur un pont temporaire anglais de type "Bailey" installé à la fin de juillet 1944 et... garanti deux ans (Mais oui, c'est vrai !).

Aujourd'hui, malgré cette cicatrice indélébile, le paysage, qui offre une vue magnifique sur l'église de Montchaton, a retrouvé calme et sérénité. Une accueillante aire de pique-nique invite d'ailleurs à l'arrêt et au repos.

Le traitement de la photo surprendra peut-être ceux qui connaissent les lieux... J'ai en effet pris quelques libertés avec les curseurs, trouvant que le site s'accommodait bien d'une expression dramatisée. Vos avis seront les bienvenus.


Afficher Pont de la Roque sur une carte plus grande

jeudi 17 juin 2010

Le Skytrain de Bangkok


Un petit retour en Thaïlande pour évoquer le fameux Skytrain, métro aérien de Bangkok qui fête en 2010 ses dix ans d'existence.
Composé de deux lignes (Sukhumvit et Silom), qui empruntent les grands axes routiers de la capitale, pour desservir 25 stations sur un parcours de 26 km, cette infrastructure est un modèle de modernisme et surtout un exemple d'entretien et de propreté, preuve du respect que les Thaïlandais portent aux équipements publics de leur pays (respect qui n'est malheureusement plus de mise dans nos sociétés occidentales). Pas de dégradations, tags ou salissures quelconques à l'extérieur des rames, et absolument rien à l'intérieur qui pourrait trahir le transport quotidien de dizaines de milliers de passagers. Les balayeurs, nettoyeurs et autres "techniciens de surface" du métro de Bangkok sont certainement d'une remarquable efficacité, mais ils sont en plus bien aidés par la mentalité et les habitudes locales !

Une autre particularité du Skytrain, ce sont les décorations publicitaires peintes qui couvrent les rames, parois et vitres confondues, et qui, par un procédé astucieux, ne coupent ni la clarté intérieure, ni la vision vers l'extérieur. Non seulement ces peintures jettent une note de gaieté dans un univers de poussière et de grisaille ferroviaire, mais elles sont devenues un vrai et beau sujet de photographie pour les visiteurs étrangers.

mercredi 16 juin 2010

Les Sâdhus, des hommes sages

En Inde, il arrive souvent de croiser des personnages hauts en couleurs, le regard empreint de bonté et d'humilité. Ils arpentent les rues, seuls le plus souvent, un bâton de pèlerin à la main, ou bien sont assis dans un coin d'ombre, plongés dans l'immobilité et l'absence apparente, en méditation permanente. On les appelle des Sâdhus.

"Le mot sanskrit sadhu, qui signifie « saint », « excellent », et qui dérive peut-être de siddha, « celui qui détient un siddhi (pouvoir miraculeux) », sert à désigner les hindous qui font vœu de renoncer à la société. La classe des sadhus comprend des saints authentiques appartenant à différentes croyances, mais aussi des hommes (occasionnellement des femmes) qui ont abandonné leur famille pour se consacrer exclusivement à une discipline spirituelle et corporelle, des ermites, et même des magiciens et des diseurs de bonne aventure dont l'intention religieuse est parfois douteuse" (Encyclopédie Universalis).

Au-delà de ce qu'en disent les ouvrages spécialisés, les sâdhus apparaissent aux yeux des visiteurs étrangers comme des êtres mystérieux et fascinants, porteurs d'une certaine spiritualité, faite de renoncement et de sagesse.

Pour en savoir plus, on peut se reporter ici et

dimanche 13 juin 2010

Couleurs indiennes

En ce moment, je suis dans une période de tri de photos de voyages. Entre la Tunisie et l'Inde (fin 2009), et la Thaïlande (mars 2010), j'ai de quoi m'occuper ! Si ce travail est parfois fastidieux, il procure néanmoins un certain plaisir, celui du souvenir et du dépaysement.
Sur l'écran, les planches de vignettes qui s'offrent à nos yeux sont en outre assez révélatrices des régions du globe visitées.L'Inde par exemple, est une immense palette de couleurs chaudes et chatoyantes : commerces aux étalages bigarrés, marchés aux fleurs, façades des maisons, ou tout simplement femmes dans la rue, drapées dans leurs longs voiles aux couleurs soyeuses et transparentes... Et d'ailleurs, au calendrier des nombreuses fêtes annuelles, Holi, la fête des couleurs, tient une place de choix. Pour célébrer l'équinoxe de printemps, les participants se déchaînent en s'aspergeant de couleurs. Une fête qui ne manque pas de pi(g)ments !!!
A voir aussi, deux diaporamas sonorisés sur notre voyage en Inde : "Couleurs et attitudes" et "De palais en forteresses" ICI

mercredi 9 juin 2010

A Bangkok, le Wat Pho


Hier, en parcourant les nombreuses photos (trop nombreuses !) prises lors de notre récent séjour de trois semaines en Thaïlande, je me suis arrêté sur une série de clichés consacrés au Wat Pho. Ce temple, fondé au XVIe siècle durant la période d'Ayutthaya, est l'enceinte religieuse la plus ancienne et la plus vaste de Bangkok. Il abrite, dans le Viharn Phra Non, un immense Bouddha couché, en appui sur un coude. Rien que pour cette curiosité, le Wat Pho vaut un arrêt sur images.

Le temple, qui porte le nom officiel de Wat Phra Chetuphon, a été presque entièrement reconstruit en 1781 par Rama 1er, et très profondément restauré en 1839 sous le règne de Rama III. Les seize entrées de l'enceinte, dont deux seulement sont ouvertes au public, sont gardées par d'imposantes statues de pierre coiffées de hauts-de-forme à la mode européenne. Le Bouddha allongé est monumental, 46 mètres de long sur 15 de haut ! Construit en plâtre autour d'un noyau de briques, il est entièrement recouvert de feuilles d'or.
On ne peut que regretter l'exiguïté du viharn qui l'abrite. Le manque de recul est en effet décevant pour les nombreux photographes qui se pressent autour de la statue, même un ultra grand angle n'y suffit pas. Impossible d'embrasser l'ensemble d'un seul regard. Heureusement, les sandales, incrustées de nacre illustrant les 108 signes de bons augures de Bouddha, sont, elles, parfaitement visibles.

Pour la petite histoire, il faut savoir que le Wat Pho héberge également le centre national d'apprentissage et de préservation de la médecine traditionnelle, au sein duquel on trouve une école de massages thaïlandais. Pour arrondir leur fin de mois, les étudiants proposent d'ailleurs leurs services aux visiteurs : 250 baths pour un massage d'une heure (environ 5 euros).

Pour en découvrir plus sur notre voyage, voici "Hello Bangkok !", un diaporama sonorisé sur la capitale thaïlandaise : ici

lundi 7 juin 2010

6 juin 2010 ...


Il y a longtemps que cela me trottait dans la tête... l'idée de créer un blog qui pourrait donner une dimension nouvelle à mon site photo, et dans lequel je pourrais aborder les sujets qui me tiennent à cœur, au gré de mes envies.
Eh bien voilà, le pas est franchi, ce dimanche
6 juin 2010. Pour quelqu'un qui habite en Centre-Manche, à quelques kilomètres des Plages du Débarquement, dans une région qui fut le théâtre des âpres combats de la Bataille de Normandie, avouez que la date est plutôt bien choisie !
Pure coïncidence ! Aucune préméditation dans le choix de cet anniversaire, mais puisque le hasard en a décidé ainsi, la première illustration photographique de ce blog sera justement consacrée au souvenir de cette sombre et douloureuse période de notre Histoire.